J’ai visionné hier soir le film Zero Dark Thirty de l’américain Kathryn Bigelow.
Ce film, que l’on doit plutôt prendre comme un documentaire historique, raconte la traque et l’exécution du terroriste Oussama ben Laden, chef d’Al-Qaïda, qui débute le 11 septembre 2001, jour de l’attaque du WTC à New York, et se termine le 2 mai 2011. Ben Laden est tué à Bilal, dans la périphérie d’Abbottabad au Pakistan au cours d’un raid des forces spéciales américaines (les SEAL, commandos de l’US Navy) baptisé « Trident de Neptune ».
La mort d’Oussama ben Laden est confirmé par Al-Qaïda le 6 mai 2011 dans un communiqué.
Ce film, que j’ai aimé regarder, est très complémentaire des documentaires Manhunt et La mystérieuse traque de ben Laden. Zero Dark Thirty montre bien la complexité de la traque de Ben Laden, le patient et minutieux travail qu’il a fallu accomplir et l’obstination de certains agents. On se rend également compte du coût d’une opération de si grande envergure menée sur 10 ans. Il y a là à mon avis un point de réflexion intéressant. La lutte contre les groupes terroristes pourrait bien finir par épuiser financièrement les démocraties et les rendre finalement très vulnérables. Le combat contre les forces d’Al-Qaïda, qui se poursuit encore et dans lequel la France est impliquée, est un bon exemple avec ses guerres (Irak, Afghanistan, Mali…), la poursuite de son leader charismatique et le démantèlement des diverses cellules.
Pour information, Zero Dark Thirty est un terme militaire américain qui fait référence aux heures comprise entre minuit (0h00) et l’aube (6h00). Oussama Ben Laden a été abattu par les commandos américains dans sa résidence fortifiée de la périphérie d’Abbottabad vers 1h30 du matin (heure locale).