Fluctuations des places boursières

Me voilà de retour sur Aleph-Zéro après trois semaines sans mots. Quelques congés mérités et une reprise à cent à l’heure avec de nombreux projets en tête. Les vacances sont propices à la réflexion et à l’émergence de nouvelles idées. Je n’ai pas arrêté de travailler et de penser pendant cette coupure. Bien au contraire. J’ai lu plusieurs articles, réfléchi à de nouvelles pistes de recherche et essayé de répondre aux questions qui actuellement nous occupent. Tout cela sans réellement couper les ponts avec mon équipe qui a réalisé des avancées importantes durant l’été. J’y reviendrai au cours des prochaines semaines.

Je voudrais aborder aujourd’hui un sujet qui a occupé la presse, la télévision et Internet au cours des derniers mois : la fluctuation prononcée des indices boursiers.
Tout est partit de la bourse de Shanghai avant de se propager aux places boursières du monde entier. Mais que l’on se rassure, il n’y a rien de grave et cela devrait rester confiné à la Chine, à l’Asie tout au plus, car il s’agit de l’explosion d’une bulle créée par l’achat à crédit d’actions par les petits porteurs chinois encouragés par le gouvernement. Je demande à voir. L’économie chinoise ralentit depuis longtemps ce qui explique en partie la chute du prix des matières premières et l’Europe ne se remet pas de la crise de 2008. Et puis, comme je l’expliquais dans un précédent billet, il y a une crise économique majeure tous les sept ans : 2008 + 7 = 2015. Le cycle va-t-il se poursuivre ?
Il faut espérer que non car, contrairement à 2008, nos marges de manœuvre sont faibles, pour ne pas dire inexistantes, pour faire face à un grand bouleversement de l’économie mondiale. Le prix des principales matières premières et celui des énergies fossiles sont très bas. Les taux directeur des grandes banques centrales sont nuls ou quasi nuls. Des milliers de milliards d’euros ont déjà été injectés via des rachats de titre dans l’économie des Etats-Unis, de l’Europe, du Japon et de la Chine, sans grand effet d’ailleurs. Il me semble que nous avons épuisé toutes nos cartouches. Un effondrement tel que celui de 2008 ferait aujourd’hui beaucoup plus de dégâts. Je vous laisse imaginer l’état du monde qui s’en suivrait.
Le risque encouru à grande échelle est immense et les remèdes proposés face à la crise de 2008 n’ont pas eu les effets attendus. Nos sociétés sont aujourd’hui extrêmement vulnérables. Cette évidence devrait faire prendre conscience aux dirigeants et à nous même que notre modèle est à bout de souffle et qu’il est grand temps de le changer en remettant l’homme au centre des enjeux.

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