Dette publique française

Le montant de la dette de la France s’élève désormais à 2105,4 milliards d’euros. Traduit en pourcentage du PIB on atteint 97,6. Ces mauvais chiffres sont issus d’une enquête publiée par l’INSEE. Il faut noter que cette dette publique englobe seulement la dette de toutes les administrations publiques. Nous voilà désormais parmi les plus mauvais élèves de l’Europe. Comment être alors crédible et donner des leçons ?

En dix ans, la France a doublé sa dette publique. En 2005, Dominique de Villepin, alors premier ministre, s’inquiétait et espérait un choc des consciences alors que le niveau de la dette venait de dépasser 1000 milliards d’euros. Dix ans plus tard le constat est amère. Toujours plus de dette, certes, mais en parallèle, toujours plus de pauvreté, de chômage, d’insécurité sociale. Le pouvoir d’achat chute, les inégalités se creusent et deviennent insoutenables, le financement de la santé et des retraites pour tous ne sera bientôt plus qu’un mirage. Il ne reste qu’une très faible lueur d’espoir.

Comment en sommes nous arrivé là ? Il y a bien sûr eu cette crise financière dont nous ne sommes toujours pas sortit. Mais ce n’est pas la cause principale, il faut arrêter de se chercher des excuses. La réponse est simple et sans appel. Les gouvernements successifs n’ont entreprit aucune grande réforme, malgré l’urgence, malgré les appels. Le monde change, vite, très vite, que cela nous plaise ou non. Il faut s’adapter, ou décliner.
Mon pays va mal. Les extrémistes progressent, en se nourrissant de la peur et de la misère que l’inaction de nos gouvernants ont créées. Il est temps d’inverser la machine et de changer de cap avant qu’il ne soit réellement trop tard. Mais qui aura le courage de relever le défi ?

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