Image du haut : Seconde version du propulseur de Hall PPS-Flex avec ses radiateurs et sa cathode. Image du bas : PPS-Flex v2 en tir dans le moyen d’essais Corona de l’EPL en mode Magnetic Shielding (crédit photo : J. Vaudolon, D. Harribey).
Nous menons actuellement une campagne d’essais à l’EPL (ESA Propulsion Laboratory) à Noordwijk aux Pays-Bas avec le propulseur de Hall PPS-Flex à champ magnétique variable, conçu par nos collègues du GREM3 (laboratoire LAPLACE, Toulouse). Cette campagne, qui fait suite à celle conduite dans le moyen d’essais PIVOINE-2g de mon laboratoire l’année passée, a entre autres pour objectifs de tester de nouvelles topologies magnétiques inédites et de vérifier les résultats déjà obtenus à des niveaux de puissance plus élevés.
Comme on peut le voir sur la première photographie, le propulseur est désormais équipé de drains thermiques et de radiateurs qui assurent une meilleure évacuation de la charge thermique. On distingue aussi sur l’image la cathode externe qui fournit les électrons nécessaires à l’entretient de la décharge ainsi qu’à la neutralisation du faisceau d’ions. Le cylindre situé à la droite du propulseur en vue de face est un analyseur d’énergie (RPA – conception ICARE). Cet instrument permet de mesurer l’énergie des ions, ici dans le plasma environnant le propulseur (backflow en anglais).
La deuxième photographie montre le PPS-Flex en configuration magnetic shielding dans le banc CORONA de l’EPL. Comme attendu, le plasma forme un anneau détaché des parois au niveau du plan de sortie de la cavité en céramique.
Un commentaire