Archives de catégorie : Art

Paysages

Voici une sélection de photographies prises hier lors d’une randonnée au coeur du Limousin dans le parc naturel régional de Millevaches non loin du lac de Vassivière. Du vert, encore et toujours du vert. Que j’aime cette couleur et ce qu’elle représente pour moi : oxygène, marche, solitude, pensée, évasion, réflexion…
Je vous laisse deviner l’intitulé que j’ai trouvé pour chacune des images : La coulée verte, Le passage, Entre les murs, Encadré, La flèche du temps, Chemin de terre. Toute autre proposition est la bien venue.

Dernières lectures

Voilà les ouvrages que j’ai lu depuis la fin de cet été, pour vous inspirer et vous donner envie.

  • Soudain, seuls d’Isabelle Autissier,
  • Le réveil de Laurent Gounelle,
  • Sidérations de Richard Powers,
  • Kilomètre Zéro de Maud Ankaoula,
  • Métro 2035 de Dmitry Glukhovsky,
  • Dans les brumes de Capelans d’Olivier Norek,
  • L’Origine du Temps de Thomas Hertog,
  • Libre ! de Mike Horn.

Je conseille vivement Soudain, seuls, Le réveil et Sidérations. Genre et histoires différentes mais on sort grandis de ces lectures sur l’homme moderne loin de sa petite vie confortable, sur l’homme-mouton et sur la différence et l’autisme. Libre ! pour pendre le large, Dans les brumes de Capelans et Métro 2035, la fin de la trilogie, pour s’évader, passer du bon temps, voyager et prier que le monde ne finisse pas sous terre. Finalement, un ouvrage scientifique un peu technique sur la dernière théorie de Stephen Hawking sur l’origine de l’Univers qui remet à l’honneur l’interprétation quantique des mondes multiples d’Hugh Everett.

Charente

Paysages de Charente.

Randonnée de 39 kilomètres aujourd’hui en Charente au nord de la forêt de Brigueuil alors que l’année 2023 est sur le point de s’achever. Prendre un grand bol d’air frais, voire froid tôt le matin, se vider l’esprit, refaire le plein d’énergie, profiter des paysages d’hiver, penser et mettre en place le déroulé de l’année à venir même si tout ne peut pas être prédit, loin s’en faut.

Weekend à San Sebastian

Daho chantait weekend à Rome il y a quarante ans. Il aurait pu choisir San Sebastian en Espagne même si Rome est une ville délicieuse où il fait bon flâner. Je viens de passer trois jours avec des amis dans cette ville du Pays Basque espagnol célèbre entre autres pour les plages pittoresques de la Concha et d’Ondarreta. En plus de se promener sur le bord de mer, nous avons visité la vielle ville et surtout profiter de nuit de ses innombrables bars à pinxtos, tous plus bons les uns que les autres.
Visite de Bilbao samedi et du célèbre musée Guggenheim d’art moderne et contemporain à l’architecture si troublante. J’ai été émerveillé par l’exposition « La Matière du Temps » avec les oeuvres magistrales de l’artiste Richard Serra qui déforment notre rapport à l’espace et au temps. A voir. Retour paisible par les petites routes côtières à profiter de la mer et de la montagne.
Matinée du dimanche passée à Biarritz puis à Anglet où nous avons vu la grotte de la chambre d’Amour après avoir débattu longuement non pas sur la légende qui l’accompagne mais sur sa localisation exacte. Ciel bleu, soleil et surfeurs. Un peu d’évasion. Déjeuner au bord de la plage avec vu sur la mer et la côte en profitant de la magie du lieu et d’une douce chaleur. Pas vraiment envie de renter. Retour vers Paris par le TGV. Quatre heures à refaire le weekend et imaginer le prochain.
Ce fût un weekend EP entre amis, agréable comme tous les autres avec ses moments de partage, de réflexion, d’évasion et de palabres autour de bons vins et de mets délicieux. Il y a vingt ans nous refaisions le monde en imaginant nos vies futures. Mais le temps s’est écoulé. Aujourd’hui je note que l’inquiétude grandie quant à l’avenir de nos sociétés et du monde tel que nous le connaissons. Parce que nos enfants grandissent et s’apprêtent à voler de leur propres ailes ? Parce que la guerre en Europe ? Parce que le climat évolue bien trop vite et que les ressources s’épuisent ? Ou bien simplement parce qu’on vieillit ?

Château de Sully sur Loire

Visite de l’exposition photographique « Legacy » de Yann Arthus-Bertrand hier au château de Sully-sur-Loire à une cinquantaine de kilomètres d’Orléans. Le cadre offert par ce château fort, dont la construction débute au XIVème siècle, se prête parfaitement à la découvert et à la réflexion.
Cette exposition rassemble des photographies du célèbre photographe Yann-Arthus Bertrand et présente une biographie qui dévoile la richesse de la vie de cette homme, ses oeuvres et ses combats. L’exposition comprend une centaine de photographies divisées en portraits (touchants et justes), paysages (sublimes pour la plupart) et lieux vu du ciel avec très (trop) souvent la marque de l’être humain. Legacy est aussi le titre d’un film documentaire réalisé par Yann Arthus-Bertrand et diffusé en 2021. Ou comment l’homme moderne, toujours pressé et avide de dollars, impacte le monde et son environnement et pourrait bien laisser comme seul héritage à ses enfants une planète invivable.
Je vous invite à visionner le film et à visiter l’exposition.

L’information

Époque vulgaire, où plus rien n’est privé, où tout est spectacle, et surtout la souffrance, surtout la désolation, où la décence pèse si peu devant la prétendue « priorité à l’information », où le goût de l’immédiateté prive de tout discernement, où les dommages collatéraux constituent un détail dérisoire.
Philippe Besson, dans Paris-Briançon, page 175.
Je vous invite à lire ce livre de P. Besson paru récemment chez Juliard. On se laisse emporté dans ce train de nuit avec ses passagers aux histoires variées, jusqu’à la chute terrible. J’y ai trouvé ce paragraphe. Je n’ai rien à ajouter. Belle traduction du traitement de l’information à l’époque des réseaux, des applications en tout genre, de Youtube et des chaines d’information. On peut hélas appliquer ce texte au traitement de la guerre en Ukraine. Bien sûr qu’il faut montrer la réalité de l’invasion russe, mais il faut aussi savoir prendre du recul, réfléchir, étudier, construire. Je ne parlerai pas ici des experts en tout genre qui, comme pour la pandémie de CoViD-19, se succèdent jour et nuit pour dire tout et son contraire. Alors déconnectons-nous un peu et prenons de la hauteur.

Voilà mes autres récentes lectures.

  • Projet Dernière Chance de Andy Weir (l’auteur de Seul sur Mars) chez Bragelonne,
  • Le Temps des tempêtes de N. Sarkozy paru chez J’ai Lu,
  • Solar Sails – A Novel Approach to Interplanetary Travel de G.Vulpetti, L. Johnson, et G. L. Matloff publié chez Springer,
  • Code 93 de O. Norek chez Pocket.

53

Vue sur la Tour Eiffel depuis le 53ème étage de la tour Montparnasse.

J’étais à Paris hier. Je n’y avais pas mis les pieds depuis le printemps dernier, et encore, ce fût en coup de vent. Ma véritable dernière visite dans la capitale de la France remonte à 2019. Presque deux ans. La signature de la CoViD. Paris m’a un peu manqué. J’apprécie toujours autant cette ville, ses rues, ses immeubles et façades, ses monuments, la Seine et ses quais.

Je n’étais pour autant pas en ballade. J’ai rencontré la jeune et dynamique équipe de la startup GAMA. Nous avons passé plusieurs heures fort agréables et enrichissantes à parler et à partager nos points de vue sur l’exploration spatiale, les voyages interplanétaires et la propulsion car GAMA développe des voiles solaires pour les nano- et les micro-satellites. C’est l’une des rares startups, sinon la seule, à miser sur cette technologie efficace qui ne nécessite dans sa version primaire, ni énergie, ni carburant ; le moyen idéal de se déplacer sur de longues distances. Le lecteur intéressé peut consulter ce récent article pour en apprendre plus : « Prospects and physical mechanisms for photonic space propulsion, Nature Photonics 12, 649 (2018) ».

GAMA est située au 53 ème étage de la tour Montparnasse. Je n’avais jamais mis les pieds dans cette tour que j’ai pourtant vu tant de fois. Quelle vue superbe, incomparable. Sans doute la plus belle vue de Paris. On aperçoit tous les quartiers, tous les monuments les plus célèbres, dont la Tour Eiffel. Je reviendrai bientôt c’est certain, et cette fois en famille. Le panorama vaut le déplacement. Je le recommande vivement à tous.

Randonnée avec Rimbaud

Sentier dans la forêt Limousine. Monts de Blond, non loin du Rocher de l’Amour.

Randonnée hier dans les monts du Limousin. 49 kilomètres parcours en 10 heures avec un temps relativement maussade sans jamais apercevoir un petit coin de ciel bleu. On a évité la pluie, c’est déjà ça. Le ciel est resté gris toute la journée et la température n’a jamais dépassé 17°C. C’est la première fois que je portais une veste lors d’une marche en plein mois d’août. Etrange météo.

Mais peu importe, c’était bien, comme toujours. De jolis paysages, très différents de ceux vus en Espagne le mois dernier, de l’effort physique et du temps pour la réflexion. J’ai aussi un peu discuté de tout et de rien avec les personnes croisées, beaucoup plus nombreuses qu’à l’accoutumé. Le vert fait du bien après des mois de crise sanitaire et de restrictions dans un monde qui va de mal en pis.

J’avais emporté «  Un été avec Rimbaud  » de Sylvain Tesson. J’ai lu plusieurs pages au fil de mes pas. j’ai ainsi découvert de magnifiques vers écrit par l’auteur du « Bateau ivre », beau jeune homme hors norme à la vie courte (décédé à 37 ans) mais intense qui lui aussi aimait marcher pendant des heures, pour s’évader d’un monde trop étroit et jouer avec les mots et les émotions.

Lectures

Voilà les livres que j’ai lu cet été pendant mes vacances en famille.
M, le bord de l’abîme, de Bernard Minier (genre : policier, science)
Eloge de l’énergie vagabonde, de Sylvain Tesson (genre : récit de voyage)
Surface, d’Olivier Norek (genre : policier)
Luca, de Franck Thilliez (genre : policier)
Marcher – Eloge des chemins et de la lenteur, de David Le Breton (genre : essai)

Le livre de B. Minier et celui de F. Thilliez ont pour trame de fond les nouvelles technologies et la numérisation de nos sociétés. Les héros de M gravitent dans le monde de l’Intelligence Artificielle. Quant à l’équipe du commandant Skarko elle découvre l’augmentation des corps. Dans les deux cas le lecteur, lui, passe du bon temps.

Un ouvrage ce détache de cette liste. Je recommande tout particulièrement la lecture du livre de D. Le Breton. On découvre ou redécouvre les raisons pour lesquelles on marche, ils marchent. Il ne manque rien. Je me suis souvent retrouvé dans les paragraphes et les citations. A lire absolument si on aime se balader, se promener, faire des randonnées, voyager, parcourir le monde, les villes ou son jardin.

Au-delà de l’horizon

Je viens de lire en deux nuits « Au-delà de l’horizon et autres nouvelles » , un recueil de nouvelles écrit par Franck Thilliez, un auteur français né en 1973, à la production très abondante depuis le début des années 2000. J’ai déjà parlé de cet auteur sur ce blog car j’apprécie ses ouvrages, notamment la série qui met en scène Sharko et Henebelle, qui m’offrent à chaque fois un moment d’évasion, de déconnexion.

Au-delà de l’horizon et autres nouvelles, paru le 2 janvier aux éditions Pocket, contient en tout douze nouvelles, de longueur et d’intensité variables mais qui sont toutes relativement sombres. J’ai particulièrement apprécié la nouvelle intitulée Origines qui aborde sous un angle original la flèche du temps et son hypothétique renversement. Les nouvelles Au-delà de l’horizon et Le Grand Voyage résonnent étrangement en ces temps où l’épidémie de Covid-19 fait, à juste titre, la une de l’actualité.