Archives de catégorie : Politique

Ça brûle

Notre pensé est aujourd’hui obnubilée par l’épidémie du CoViD-19. Nous sommes littéralement focalisés sur cette maladie, oubliant que le monde tourne toujours 1 . Nous avons bien sûr raison de combattre le virus avec force, de mettre en place des règles pour éviter l’hécatombe, pour protéger les gens et maintenir à flot l’économie. Mais cette épisode, même si sa dimension est planétaire, n’est qu’un problème mineur avec des solutions, d’abord temporaires (masque, respect des distances, désinfection), puis définitive (traitement médical, vaccin). Dans quelques mois ou semestres cet épisode sera derrière nous et nous reviendrons à nos préoccupations premières.

Je crois sincèrement que cette pandémie occulte l’essentiel. Le monde va mal, de plus en plus mal, et les actions pour combattre les dérives sont dérisoires voire inexistantes. J’ai vu ces dernières semaines les images terrifiantes des incendies en Californie. J’ai vu des vidéos sur la fonte des glaciers et de la banquise, sur le recul de la forêt amazonienne. Je ne cite même pas les records de température, les inondations mortelles et les bêtises débitées par D. Trump. Les événements climatiques empirent chaque année, leur intensité augmente. Et rien. L’évidence est là. Mais il ne se passe rien. Des annonces mais aucune action sérieuse véritablement concrète. On nous promet des changements pour dans dix ans, vingt ans, 2050 voire 2100.

On reste immobile, attaché comme des mouches à la glue à notre mode de vie bien confortable. On pousse la machine à fond faisant fi des signaux d’alerte. En agissant de la sorte on se condamne et on condamne les suivants. Nous avons déjà perdu quarante ans. J’ai peur que nous en perdions quarante de plus. On se réveillera un jour prochain mais il sera bien trop tard. Un retour en arrière n’est et ne sera nullement compatible avec nos échelles de temps. Alors on subira.

1) Sur ce sujet les réflexions de BHL dans son dernier ouvrage sont pertinentes (Ce virus qui rend fou, Grasset 2020).

Jacques Chirac

J’ai appris la nouvelle du décès de Jacques Chirac hier en fin de journée en ouvrant mon téléphone après une après-midi à réaliser des expériences fructueuses chez Enpulsion en Autriche. La nouvelle fait désormais la une de la presse écrite, des journaux télévisés et des sites Internet en France comme à l’étranger.
La disparition de ce grand Monsieur de la politique française m’a émue. Je ne sais pas trop pourquoi mais Jacques Chirac a fait partie de ma vie, plutôt de ma jeunesse, et il m’a marqué. J’ai presque l’impression qu’il a toujours été là.
Qu’est-ce que je retiens de sa carrière d’homme politique ? Pas grand-chose sur le plan national. Il a échoué à faire mieux, à réduire le chômage et la fracture social, à réformer en profondeur le pays. Sur le plan international il a fait avancer l’Europe et il a su tenir tête aux américains.
C’est l’homme qu’il était qui, à mes yeux, le rend inoubliable. Il aimait la France, son peuple, son histoire. Il n’a jamais oublié et renié ses origines. Il s’est toujours opposé au fascisme et au nationalisme, sans jamais baisser les bras, renoncer et faire des alliances et des compromis. Un vrai Gaulliste en sorte qui, lui, avait connu la guerre et l’après-guerre.
Qu’il repose en paix. Même s’il aurait pu faire mieux, comme tous ceux qui ont occupé des hautes fonctions, la France lui doit beaucoup. Saluons-le et remercions-le pour cela.

Articles

Si vous jeter un coup d’oeil à ma liste de publications, vous trouverez deux nouveaux articles écrit avec, entre autres, mon collègue Igor Levchenko de l’Université de Technologie de Nanyang (NTU) à Singapour :

Prospects and physical mechanisms for photonic space propulsion
I. Levchenko, K. Bazaka, S. Mazouffre, S. Xu, Nature Photonics 12, pp. 649–657 (2018).

Mars Colonization: Beyond Getting There
I. Levchenko, S. Xu, S. Mazouffre, M. Keidar, K. Bazaka, Global Challenges 2, 1800062 (2018).

J’ai enseigné la propulsion par faisceaux de particules, qui englobe la propulsion photonique, à SupAéro il y a quelques années. Ce mode de propulsion spatiale présente deux avantages majeurs par rapport aux autres technologies, i.e. chimique, électrique et nucléaire : i) il n’y a pas besoin d’ergol et ii) la source d’énergie à l’origine de la poussée n’a pas à être embarquée dans le véhicule. En contre-partie, le niveau de poussée est très faible donc la durée du voyage est très longue. Ce type de technologie, non validée in situ, est réservée aux voyages interplanétaires, voire interstellaires. Le projet Breakthrough Startshot en est un bon exemple.
Après un état de l’art sur la propulsion photonique, nous explorons dans cet article publié dans Nature les pistes pour une amélioration des systèmes.

Le deuxième article est le fruit d’une belle aventure. Il traite de l ‘exploration et de la colonisation de la planète Mars mais d’un point de vue inédit jamais abordé en profondeur à connaissance. Il ne s’agit pas ici d’analyser un voyage vers la planète rouge ni même les moyens et méthodes pour sa colonisation, il y a des dizaines, voire centaines, d’articles sur ces sujets, mais de réfléchir à l’après, comme nous l’écrivons. Imaginée une société établie sur Mars, comprenant des centaines, milliers d’individus. Pour que cette société fonctionne correctement, perdure et s’épanouisse, il faudra avoir réfléchi au préalable à sa gestion, ses structures politiques, le droit appliqué, qui régira e.g. la nationalité, les frontières, la propriété, la justice, l’économie, les relations avec la Terre… Nous abordons ces thèmes dans ce papier en essayant de mettre sur table toutes les questions soulevées. Un travail de fourmi sur un thème à la frontière de nos disciplines mais qui s’est avéré passionnant et riche d’enseignements in fine.

John McCain

John McCain s’en est allé il y a maintenant une semaine.
De ce que j’ai pu lire et entendre depuis des années, ici et aux Etats-Unis, John McCain était un sénateur républicain apprécié et respecté en Amériques, même au sein du camp démocrate.
Ses funérailles ont eu lieu hier. Les trois derniers présidents y ont pris part, mais pas celui élu en novembre 2016 car il n’était pas le bienvenu. Il a d’ailleurs profité de ce temps libre pour aller jouer au golf, un sport où il excelle. Il passerait en moyenne vingt pourcents de son temps dans des golfs.

John McMain va manquer aux américains et sans doute au reste du monde. Il avait des valeurs, des principes, une vision pour l’Amérique dont il comprenait la position et le rôle sur l’échiquier mondial. On ne peut pas en dire autant du nouveau.
On peut ne pas partager les idées du sénateur mais il faut admettre qu’il était un rempart solide contre Donald Trump et sa politique de l’instant présent. Qui est capable aujourd’hui dans le camp républicain de protester et de s’opposer avec force ?
Trump a eu raison d’aller fouler un green. Une belle journée pour lui.

Où va l’Europe ?

Dans la série Où va… Voir mon billet du 19 mai.
Depuis une décennie l’Europe vacille, mais l’Europe résiste aux turbulences.
Jusqu’à quand ? Allons-nous dans les années qui viennent assister à l’éclatement puis à la fin de l’Europe, pour parodier le célèbre ouvrage de F. Fukuyama ?
Hélas, la probabilité que cette magnifique construction humaine s’effondre est élevée. Il faut se préoccuper du rejet croissant de l’Union par ses citoyens et des manipulations des hommes et femmes politiques pour qui l’Europe n’est qu’un levier de plus pour leur carrière.

Il y a eu la crise financière qui a mis à mal la solidarité entre les états de l’Union, puis la montée des nationalismes, puis la crise Ukrainienne, puis le terrorisme islamique, puis le Brexit, puis les tendances séparatistes et enfin le problème des migrants qui met l’édifice sous grande tension.
L’Europe se déchire et s’épuise. La construction d’une modèle économique et social unique est à l’arrêt, l’Europe de la défense reste encore une illusion dans un monde incertain et je ne parle pas de l’Europe politique qui n’existe pas. L’UE reste la somme des vingt-huit états qui la compose.
La conséquence est qu’elle ne pèse rien sur l’échiquier mondiale, qu’elle n’est pas écoutée, qu’elle ne peut pas imposer son point de vue et que ses faiblesses profitent aux Etats-Unis d’Amérique, à la Chine et à la Russie qui ne se privent pas de d’exploiter et de torpiller l’édifice.

Ce n’est pas l’Europe que je veux, certes. Pourtant je ne souhaite pas léguer à mon fils un monde sans Europe que je vois comme un monde sans justice où le plus fort gagnera à tous les coûts.
Alors il faut se battre, expliquer que l’Union nous a beaucoup apporté et que sa disparition nous rendrait plus faibles. Il faut aussi forcer les politiques à ne plus se servir de l’Europe et dénoncer leurs mensonges. Il ne faudra pas se tromper aux prochaines élections européennes qui se dérouleront en mai 2019. Nous n’aurons peut-être pas une autre chance de changer de cap.

Germanophobie

Après l’effondrement de la Grèce, le Brexit des britanniques, la montée du populisme dans de nombreux pays de l’ex-bloc soviétique et ailleurs, l’arrivée au pouvoir des deux extrêmes en Italie est une nouvelle preuve de l’instabilité et de la fragilité de l’Europe. On est loin, très loin, de la grande puissance que l’Europe devrait être, capable de jouer à armes égales avec l’Amérique, la Chine, la Russie. Il est grand temps de repenser l’Europe, de remettre sur les rails l’idée d’une union protégeant ses citoyens et proposant une alternative à l’ultra-libéralisme et à la dictature. Si rien n’est fait dans des délais bref, le magnifique projet de Robert Schuman n’aura été qu’une belle utopie.

L’Europe a toujours été maltraitée par les hommes et femmes politiques. Même ceux qui en vivent en font très souvent un bouc-émissaire, l’origine de tous les maux. Si tout va mal, c’est in fine la faute à Bruxelles ! Il est certain qu’accuser l’U. E. est bien plus simple – et efficace politiquement – qu’une remise en question de ses (non-)actes et de ses choix.
Mais il y a encore plus grave et plus dangereux. Ce n’est pas réellement les parlementaires de Bruxelles que l’on blâme, mais les Allemands. Depuis des années, voire des décennies, on reproche à ce pays d’aller bien, trop bien. Et la bonne santé de l’Allemagne aurait des conséquences négatives sur les autres. Un comble à mes yeux. J’entends si souvent autour de moi en France, en Italie, en Grèce, en Espagne que l’Allemagne s’est enrichie sur le dos des autres et nous aurait conduit là où nous en sommes !
Quel ramassis de sottises qui manifeste simplement une grande jalousie. Si l’Allemagne se porte bien, ce pays ravagé par la guerre et à qui la réunification a coûté très chère, c’est d’abord grâce aux allemands, à leurs orientations, à leur pragmatisme, aux réformes menées. Nous sommes les seuls responsables de notre situation et de nos échecs. On ne peut pas rester les bras croisés, refuser tout changement, dépenser sans compter et espérer prospérer et préparer un futur radieux.
Alors stoppons d’être germanophobe par facilité et prenons nous en mains. Il faut désormais agir ou demain sera bien pire qu’aujourd’hui.

Où va L’Amérique ?

Je m’interroge sur ce pays depuis des mois, plus précisément depuis que Donald Trump a accédé au pouvoir et prit les rênes du pays qui, qu’on l’approuve ou pas, domine toujours le monde.
Je vois aujourd’hui une Amérique qui sombre entraînant dans sa chute tous les pions de l’échiquier. Qu’arrive-t-il à cette Amérique, à ce pays que je visite tous les ans depuis la fin des années quatre vingt-dix et dont j’apprécie les habitants, les paysages et les villes ?

L’Amérique déraille, perd de sa superbe, et lentement s’isole.
L’effondrement date-t-il de l’investiture de D. Trump comme 45ème président des États-Unis en janvier 2017 ? Les historiens feront toute la lumière sur l’instant « zéro ». Ce qui est certain néanmoins, c’est que tout s’accélère depuis que celui que l’on n’attendait pas siège dans le bureau ovale.

Rien ne semble cohérent, pensé ? A-t-il seulement une vision à long terme ? Une stratégie ?
Le roi des tweets et des fake news agit au jour le jour pour son pays, les mots et actes variant au gré de son humeur, des programmes de la télévision et des articles de presse.
Voilà un président qui ne s’intéresse à presque rien, joue au golf plus qu’il ne devrait, choisit la vérité qui l’arrange, ment à longueur de journée, ne sait pas se tenir, prononce des grossièretés, hait les journalistes, les intéllectuels et plus généralement ceux qui le dérangent ou qu’il ne comprend pas, attise les conflits et condamne les générations futures.
Dans le but de rendre l’Amérique plus forte ? Meilleure ?

Je n’y crois que partiellement. D. Trump –  que je ne crois pas idiot ; inculte sans doute mais pas bête – agit pour ses intérêts propres, ceux de ses proches et amis. Donald gère l’Amérique pour maximiser les profits de sa tribu. Les riches seront encore plus riches et plus puissants ; le sort des perdants ne l’intéresse pas. L’Amérique peut bien sombrer, ses amis, alliés et ennemis avec, la planète peut s’enflammer, tant que les dollars s’empilent tout va pour le mieux.
Il faut aussi garder à l’esprit que les élections de mi-mandat (élection des deux chambres du Congrès) auront lieu en novembre prochain.  D. Trump doit donc rassurer son électorat et ses soutiens, montrer qu’il est un homme fort. Souhaitons aux démocrates de l’emporter pour que l’Amérique se redresse.

Une question demeure. Celle qui importe vraiment. Elle tourne dans ma tête depuis un certain 8 novembre 2016.
Pourquoi Donald Trump a-t-il gagné les élections ? Après B. Obama, comment l’Amérique en est-elle arrivé là ?
Que révèle le choix de D. T. sur l’Amérique, sur le monde ?

Je vous invite à lire un article écrit par Laurent Sagalovitsch et paru dans Slate il y a quelques jours :
Un beau matin, l’Amérique se réveillera cul nu.
Une réflexion pertinente qui apporte certaines réponses.

Macron hier soir

On débattra longtemps du fond de l’interview du Président de la République Emmanuel Macron diffusée hier soir sur RMC, Mediapart et BFM-TV. Mon propos n’est pas ici même si face à Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin l’exercice n’était pas des plus simples. Je trouve d’ailleurs que le Président s’en est très bien tiré. Peu d’hommes ou de femmes politiques contemporains auraient réussi un tel débat. S’y seraient-ils risqués d’ailleurs ?

Les temps ont changé. Voilà ce que révèle d’abord cet exercice médiatique inédit. On peut utiliser de nombreux adjectifs pour décrire ce moment de la vie politique française, mais certainement pas  » complaisant « . Deux heures quarante d’interview sans retenue, sans langue de bois, avec des questions dures, souvent orientées et des réponses parfois compliquées ou techniques, mais des réponses. Je note d’ailleurs que la Droite critique (LR et FN), mais sans faire avancer le débat, alors que la Gauche (PS, LFI et PCF) est plus nuancée et assez satisfaite de la forme et de la pugnacité des deux journalistes.

On vit dans un beau pays. Voilà ce que je voudrais dire à mes compatriotes au lendemain de cette interview. Même si tout n’est pas parfait, naturellement.
On était loin d’un acte théâtral. Les journalistes n’étaient pas tenus. Le Président a répondu sans détour et n’a jamais esquivé une question.
Dans quel pays un tel exercice est-il transposable ? La Chine, La Russie, la Turquie, les USA, la Hongrie, la Pologne… ?

En France, le peuple est libre ; la presse aussi. La justice fonctionne. La corruption n’est pas endémique. On est loin d’une oligarchie ou d’une dictature. N’oublions jamais cela. Ne nous laissons pas aveugler par des réponses faciles et souvent futiles. Tout peut très vite basculer.

NDDL

Je reviens sur la décision prise par le gouvernement d’E. M. au sujet de l’aéroport de Notre Dame des Landes dans la Loire Atlantique maintenant que la pression est retombée et que l’attention se concentre sur le site de Bure dans la Meuse où un centre d’enfouissement de déchets nucléaires est à l’étude.

Finalement, la construction d’un aéroport sur la commune de NDDL n’aura pas lieu. En contre partie, l’aéroport Nantes Atlantique sera modernisé et agrandi. C’est une sage décision et je tiens ici à féliciter le gouvernement pour avoir mis un terme à un projet et une polémique débutés il y a presque cinquante ans. Il fallait trancher et passer à autre chose.

Entrons-nous dans une nouvelle ère ? Je l’espère. Ce projet d’aéroport me semblait dépassé. Notre préoccupation majeure doit être aujourd’hui la préservation de notre monde et de facto la modification de notre mode de vie. Il faut penser aux générations à venir et à notre héritage. Il est grand temps d’arrêter d’être égoïste. Le choix d’E. M. va pour moi dans cette direction. On a préféré la terre aux avions. Réjouissons-nous. Ce n’est qu’une petite goutte d’eau, mais comme je le dis souvent « la somme de quantités infiniment petites peut-être infiniment grande ».
Je salue aussi la détermination des zadistes qui malgré les menaces n’ont jamais baissé les bras. J’ai entendu les critiques nombreuses contre un gouvernement qui auraient cédé face à une bande de jeunes extrémistes (sous-entendu de gauche) prêts à en découdre. Je n’y crois pas. La cause était juste et orientée dans le sens de l’histoire. Rien à voir entre parenthèses avec quelques bonnets rouges qui font plier F. H. pour des raisons politiques, renvoient aux citoyens une facture de plusieurs centaines de millions d’euros et mettent un terme à un projet utile qui aurait probablement modifié nos habitudes dans le bon sens.

L’Amérique de Trump se désengage

Donald Trump a finalement choisi de faire sortir les Etats-Unis d’Amérique des Accords de Paris sur le climat signés il y a un an. On pouvait s’y attendre. Cet homme suit une logique implacable qu’il avait clairement annoncée au cours de la campagne présidentielle. Il veut détruire tout ce que Barack Obama, son prédécesseur à la Maison Blanche, et les démocrates avaient construit et mis en place, pour soi-disant rendre à l’Amérique sa grandeur et son autonomie. Alors que le 44ème Président avait lutté pour réduire les inégalités au sein du peuple américain, le 45ème va creuser les écarts et rendre ainsi les pauvres encore plus pauvres et les riches encore plus riches et puissants.

En optant pour le retrait, Donald Trump isole encore d’avantage son pays sur la scène internationale et irrite une fois de plus de nombreux chefs d’état. Heureusement, plusieurs villes, dont Pittsburgh, et entreprises et sans doute plusieurs états iront à l’encontre de la décision du Président, préférant regarder vers l’avenir et protéger la planète. Le message envoyé à Trump par l’ex gouverneur de la Californie, Arnold Schwarzenegger, est un bel exemple de résistance et de réalisme.

Les choix de Donald Trump sont à mes yeux une aubaine pour l’Europe, la Chine et d’autres pays. DT a décidé de saborder le navire Amérique, profitons de ce choix stupide. Pour l’Europe c’est une chance, surtout avec un axe Paris-Berlin renforcé, l’Angleterre qui se décide enfin, l’Espagne et l’Italie sur la bonne voie et des petits pays dynamiques. Il est temps de se libérer de la trop forte influence américaine, de prendre en main notre destin politique et économique et de proposer aux autres une vision différente plus égalitaire, moins brutale, plus respectueuse de l’homme et de son environnement.