Dialogue avec ChatGPT à propos de PE

Vous avez tous entendu parler ces derniers jours de ChatGPT, un agent conversationnel basé sur l’IA développé par OpenAI. Difficile de passer à côté du programme qui fait vos devoirs et rédige vos dissertations, rapports, articles et livres (ou presque). Les étudiants sont ravis. Les autres s’interrogent. Le début de la fin ?
J’ai donc voulu me faire une idée des capacités de ChatGPT. Afin de pouvoir juger de façon professionnelle et objective, j’ai choisi de poser à ChatGPT des questions concernant la propulsion électrique pour les satellites, l’un des domaines que je maîtrise le mieux. Notre petite conversation, sous forme de questions-réponses est disponible ici (en anglais) : A chat with ChatGPT about EP.

Le résultat est je dois dire assez bluffant. C’est en effet un niveau au dessus de ce que fait Google aujourd’hui ou Wikipedia. Il y a des répétitions, des imprécisions (notamment sur les familles et technologies il y a confusion et répétition), des simplifications, des oublis mais je n’ai pas trouvé d’erreurs majeures. C’est en somme une introduction d’un niveau correcte qui donne les grandes lignes. Mais on s’arrête là.
Pour en savoir d’avantage, approfondir, il faut (encore, mais pour combien de temps) se plonger dans les articles et les livres. Il faut aussi être critique, donc avoir du recul, donc avoir des connaissances, du savoir.
Une dernière remarque. ChatGPT ne cite pas ses sources. Il n’y a aucune références. Un point faible que le programme devra corriger.
Pour résumer, un outil sans doute puissant à manipuler avec précaution.

4 commentaires

  1. Un moment que je n’avais pas lu ton blog, mon ami…
    A quand un repas pour discuter de tous ces thèmes, et tant d’autres ?
    Amitiés.

    1. Ravi d’avoir de tes nouvelles.
      Et bien quand tu veux. Fais moi signe et on cale un déjeuner.
      Amitiés

  2. Bonjour Stéphane,

    Tu as vu que ChatGPT connais assez bien et s’exprime sur le sujet de la propulsion électrique sans éjection de matière :

    « Quantized inertia is a theoretical framework proposed by physicist Mike McCulloch that attempts to explain the origin of inertia (the tendency of objects to resist changes in motion) in terms of a fundamental interaction with the zero-point field of the universe. McCulloch’s theory suggests that inertia arises because objects are influenced by the small amount of radiation that exists in the vacuum of space, which causes a resistance to acceleration.

    One of the potential implications of quantized inertia is that it could lead to a revolution in electric propulsion. The idea is that by exploiting the interaction between objects and the zero-point field, it might be possible to create propulsive forces that are much more efficient than conventional thrusters. This could enable spacecraft to travel much faster and farther than they currently can with existing propulsion systems.

    There are already some early experimental results that suggest quantized inertia could be a viable approach to electric propulsion. For example, a team of researchers at the University of Dresden in Germany reported in 2020 that they had developed a propulsion system that was able to generate thrust using only electricity and no propellant. They attributed this effect to the interaction between the system’s electric field and the zero-point field.

    However, it’s worth noting that quantized inertia is still a highly speculative idea, and there is not yet a clear understanding of how it would work in practice. There are also some open questions about whether the effects attributed to quantized inertia are real or if they could be explained by other, more conventional physics. So while the idea of a revolution in electric propulsion with quantized inertia is intriguing, it remains to be seen whether it will ultimately prove to be a viable approach. »

    L’annonce récente du prochain test en orbite d’un de ces propulseurs basés sur les idées de la « Quantized Inertia  » est assez incroyable. Cela semble faire supposer que les résultats au sol sont positifs pour ce nouveau concept proposé par McCulloch,auquel la DARPA semble apporter beaucoup de crédit. Il faut qu’on en parle sérieusement !

  3. Je connais les Universitaires de Dresden. Je ne pense pas qu’ils aient dit cela, au contraire.
    J’attends de voir et je reste prudent. En 25 ans de carrière, j’ai vu passer de nombreux concepts  » sans éjection de matière  » et aucun n’a prouvé une quelconque poussée mesurable.
    Mais je reste ouvert tant que les lois de symétrie de l’espace-temps ne sont pas violées.

    Comme je l’ai déjà écrit et souvent dit dans mes conférence, si les seuls systèmes de propulsion possibles sont ceux que nous connaissons (chimique, nucléaire, électrique et à faisceau) alors l’Univers sera difficilement visitable, même sur des distances relativement courtes à cause de la quantité d’énergie à mettre en jeu. Je préférerais qu’un nouvelle physique voit le jour, mais rien en vue pour l’instant.

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