En guerre

Le 15 juin, un attentat sanglant visait la ville de N’Djamena au Tchad. Trois jours plus tard, c’est deux villages du Niger non protégés par l’armée qui étaient violemment frappés. Même si la première attaque n’a pas été revendiquée, nul doute que le groupe islamiste Boko Haram est à l’origine de ces massacres. Il s’agit de faire payer à ces deux pays leur engagement militaire, leur lutte contre le fondamentalisme.

Il y a trois jours, c’est Daech qui se mettait en scène en plein Ramadan. Vendredi noir. Une usine de gaz industriels a été frappée à St-Quentin-Fallavier en Isère, avec une décapitation en prime. Une plage fréquentée par des touristes a été mitraillée à Sousse en Tunisie par un jeune étudiant radicalisé. Une mosquée chiite a été en partie pulvérisée par un kamikaze saoudien au Koweit.
Le mois de juin fut sanglant. On compte des dizaines de morts et des centaines de blessés.

Alors je m’étonne encore de certaines réactions naives lues ou entendues.
Oui, nous sommes en guerre. Et pour longtemps. L’ennemi est partout, à l’intérieur comme à l’extérieur, et il peut frapper planétairement à tout moment.
Ceux qui comme moi croient en la liberté d’action et de pensée, en la justice, en la démocratie doivent s’unir et combattre les radicaux islamistes par tous les moyens sur tous les fronts. Soyons enfin courageux, arrêtons les discours policés et engageons nous corps et âmes dans la lutte contre cet obscurantisme terrible qui vise le chaos. Il ne faudrait surtout pas reproduire l’épisode des années 1930 qui a conduit l’humanité à la catastrophe. Apprenons de l’histoire.

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