Habemus Papam

Le Pape François est mort. Au Vatican le lundi de Pâques. Le Conclave s’est alors réuni afin d’élire son successeur. Un cardinal a été élu. Les fidèles massés sur la place Saint-Pierre attendaient le signal, fameuse fumée blanche annonçant l’élection d’un nouveau souverain pontife. La célèbre phrase latine a enfin été prononcée. « Habemus Papam ». « Nous avons un Pape ». Léon XIV est un jeune Pape de 69 ans né à Chicago. Un Pape américain comme un pied de nez à celui qui siège à la Maison Blanche. La disparition de François a été un choc dans un monde en proie à la violence, au désespoir et à la montée de tous les extrémismes. Je n’imaginais pas la ferveur qui allait s’emparer d’une partie de la planète à l’arrivée de ce nouveau Pape. Cela en dit long sur l’état du monde et la détresse des peuples.

Dans les années 90, alors que je terminais mes études en Sciences, j’imaginais volontiers la fin des Religions après celle de l’Histoire. A quoi bon faire appel à un Dieu ? A quoi bon faire confiance à des textes vieux de plusieurs siècles à l’image du niveau de savoir de l’époque ? Tout cet attirail désuet allait bientôt disparaitre au profit de la Science et du Savoir, seules vraies valeurs, seules véritables socles. Je dois bien avouer que je me suis totalement planté. Loin de s’évanouir, les religions, vraies comme fausses, bonnes ou mauvaises, sont revenues. Le 21ème siècle sera donc celui des Dieux et du chaos. La Science, bien que dominante et omniprésente, redeviendra invisible. Peut-être pour mieux servir ses créateurs ?

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