J. O. de Paris 2024

Un spectacle grandiose. Voilà ce qui me vient à l’esprit au sujet de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024 que j’ai regardé hier soir pratiquement du début à la fin. Il faut bien dire qu’avec Paris comme scène et décors d’arrière-plan on peut faire rêver si l’on ose. Et ils ont osés. Si je devais garder une image, une seule de ce spectacle extraordinaire, se serait l’embrasement de la vasque et sa montée vers les cieux. Quel symbole !

Je ne sais pas qui a eu l’idée, et le courage, de sortir la cérémonie du stade, de l’arène, pour offrir de l’espace, des tableaux et de la dynamique, mais il faut ici le saluer. Grande et belle idée. La France a encore une fois marqué les esprits, innové et réussit à se hisser au sommet. Cela contraste fortement avec les critiques essuyées au cours des mois passés. Je reconnais bien là mon pays : on pleure, on se plaint, on critique mais au final on y parvient et souvent de la plus belle des manières. Nous voilà alors joyeux, heureux et fiers. Mais ça ne dure pas, hélas.

Les voix sont unanimes. Pari fou réussit avec brio. Paris au-devant de la scène. Quant aux critiques sur la Cène, il fallait bien que les téléspectateurs de CNews et les lecteurs de Valeurs Actuelles trouvent, ou plutôt fabriquent, une faille et l’exploite en boucle. Mais ont-ils seulement compris cette scène ? Je les invite à relire les évangiles selon Saint Jean et à étudier comment le dernier dîner du Christ peint par Léonard de Vinci a été traité aux cours des siècles. La France, celle qu’ils chérissent tant, c’est oser, c’est être impertinent, c’est bousculer les codes établis.

Pour terminer, je souhaite bon courage aux américains en charge de l’organisation et de la cérémonie des J. O. de Los Angeles. Le défi à relever est immense. J’espère qu’eux aussi sauront nous éblouir.

2 commentaires

  1. Pour moi, la vasque a été un grand moment, d’autant plus que c’est un acteur économique actif dans la mesure de la pollution au ballon Générali qui était à la manoeuvre (Aérophile).
    Mais mon moment d’émotion, c’est incontestablement l’Hymne à l’amour depuis la tour Eiffel par celle que l’on ne pensait pas forcément revoir chanter en mondovision, Céline Dion.
    OK, la voix est un poil plus fragile, mais c’est quand même elle qui a refusé tout filet de sécurité avec un potentiel playback ou un enregistrement préalable, ce que d’autres ont accepté.
    Et une star qui chante l’amour de Piaf sur le monument emblématique de Paris et de la France, quel plus beau final ? J’en ai pleuré, en fredonnant, avec ma fille dans les bras.

  2. Salut Johann. Ravi de te lire.
    Bien sûr, la voix de Céline Dion projetée depuis la Tour Eiffel ça donne des frissons, d’autant plus sur cette chanson. Mais l’embrassement et l’élévation de la vasque reste à mes yeux le moment le plus magique. J’espère que l’on va savoir faire quelque chose de cette vasque. On pourrait la remettre et la laisser aux jardins des Tuileries.
    Je ne pensais pas que les socialistes s’allieraient à l’extrême gauche. Mais je me suis manifestement trompé. C’est dommage pour eux, sans doute aussi pour le pays.
    Bon, je t’appelle et on se case un déjeuner. On parlera du nouveau gouvernement, de VivaTech, de Las Vegas, de nos familles respectives…

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