Tendance

Evolution du nombre de cas déclarés cumulés de CoVID-19 en fonction du nombre de jours pour la France et l’Italie. Echelle linéaire (gauche) et logarithmique (droite).

Vingt-deuxième jour de confinement. Tout va bien, il y a des situations bien plus difficiles et compliquées que la mienne, que la notre. Je suis à la maison avec mon fils. Je m’occupe de lui, de la maison et je travaille, beaucoup. On se croise avec Estelle. Elle bosse comme une dingue au service d’urgence de l’hôpital d’Orléans ; douze heure par jour depuis plus d’un mois. Mais ça va. Ils tiendront, ils se sont engagés. Ils sont là pour sauver des vies, quelles que soient les circonstances. C’est leur credo.

J’ai tracé sur les graphiques de la figure ci-dessus l’évolution journalière du nombre de cas déclarés de Coronavirus (données cumulées) depuis le 19 février dernier pour la France (courbe rouge) et pour l’Italie (courbe bleue). J’ai trouvé les chiffres sur le site de Eficiens qui offre un accès simple et pratique à de nombreuses statistiques. Ces chiffres sont aussi disponibles sur le site du Ministère de la Santé. Le graphique à gauche est en échelle linéaire alors que celui de droite est en échelle logarithmique (log décimal). Sur les deux graphiques on constate que le nombre de cas en Italie est nettement supérieur à celui de la France. Sur les courbes de gauche on constate bien un ralentissement mais en aucun cas un pic, c’est à dire un maximum. On le saura une fois le pic passé, à retardement. On verra alors le nombre de cas diminuer. Sur les courbes de droite en échelle log on distingue mieux les tendances et la vitesse de propagation de l’épidémie. Sur la courbe de la France j’ai ajouté en vert des lignes qui correspondent à un ajustement manuel aux données. Une droite en échelle log correspond à une évolution exponentielle, c’est à dire une évolution très rapide. La vitesse de propagation est alors donnée par la pente des droites. On voit qu’au début la croissance est extrêmement abrupte (le nombre de cas est multiplié par 1,3 chaque jour), puis vers le 25ème jour la croissance ralentit, tout comme au 40ème jour, ce qui marque peut-être l’impact du confinement. Si on constate bien un ralentissement, les données n’indiquent pas encore une pente nulle (droite horizontale) qui correspondrait à la fin de l’épidémie. Un ajustement avec une fonction sigmoïde simple (courbe en S), qui reproduit fidèlement les données actuelles, donne une fin d’épidémie au environ du 80ème jour soit le 8 mai. Pour observer le fameux maximum (le pic) il faut considérer le nombre de cas non cumulé c’est à dire observés quotidiennement ou bien le nombre de décès quotidien. Les spécialistes et des épidémiologistes prévoient un pic aux alentours du 12 avril. Attendons de voir. Ensuite on pourra envisager le déconfinement.

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