Retour à Orléans

Nous voilà de retour à Orléans, dans notre petite maison, après trois semaines passées, pour une fois, sous le soleil. Home sweet home. Content finalement de retrouver son chez-soi même si le sable chaud et l’océan n’étaient en rien désagréables.

Quelques jours donc sur la côte atlantique du côté de la Tremblade dans cette maison que j’apprécie tant, véritable havre de paix où je me suis si souvent ressourcé. Pour une fois, rien de spécial au programme. Livres (six au total avalés à vitesse grand V dont Si c’est un homme de Primo Levi, La part de l’autre d’Eric-Emmanuel Schmitt et Pour un pacte écologique de Nicolas Hulot – je reviendrai un peu plus tard sur le choc que fut la lecture du livre de Levi), journaux, articles, plage, ballades à terre et en mer, terrasses de cafés et de restaurants, moments entre amis et en famille… En trois mots : du bon temps. Véritablement. Et croyez-moi, ça fait un bien fou. Me voilà ainsi prêt à repartir vers des horizons inconnus, des dizaines d’idées et de projets en tête, dont seule une infime fraction verra le jour, comme toujours.
Puis Chabanais et Rochechouart. Temps partagé entre la maison du père d’Estelle et celle de mes grands-parents. Beaucoup de travaux d’entretien sous une chaleur écrasante, peu de temps à nous, mais heureux d’être dans ces lieux chargés de notre histoire à maintenir le souvenir.
Retour hier soir. Aujourd’hui le ciel est gris et menaçant. Signe qu’il est bientôt l’heure de reprendre. Je suis sur notre terrase. Je lis et corrige deux articles que nous devons envoyer la semaine prochaine pour le congrès international sur la propulsion électrique qui se tiendra à Ann Arbor dans trois semaines. Me voilà à nouveau dans le bain. Mais l’ai-je vraiment quitté ?