Archives de catégorie : Information

ô Bat ô

Un petit verre hier en fin d’après-midi avec Estelle, à l’abri du soleil sur le pont arrière de l’Inexplosible, toujours solidement amarré sur les quais d’Orléans.
Je me réjouis qu’un nouveau bar, ô Bat ô, est prit le relais de l’Inex, car j’aime ce lieu plutôt insolite et le cadre. C’est évidemment une bonne chose pour la ville d’Orléans. Le café ô bat ô a ouvert vendredi dernier, c’est donc tout frais, et contrairement à l’Inex il est ouvert matin, midi et soir. Et pour ceux qui ont connu l’Inex, sachez que nous avons été servit en moins de deux minutes et avec le sourire. Un bon début !

Je souhaite donc une longue vie ô Bat ô. Et si vous passez du côté des quais, arrêtez-vous y savourer un bon verre, au fil de l’eau…

L’Européen

C’est vous. C’est moi. Naturellement.
Mais c’est aussi un nouveau magazine mensuel consacré, comme son titre l’indique, à… l’Europe et à ses citoyens. Enfin ! Le numéro 1 vient de paraître au prix raisonnable 4 €. Alors courez l’acheter chez votre marchand de journaux, vous ne serez pas déçus.

Pour ma part, c’est fait. Acheté samedi matin et lu, presque intégralement, dans la foulée. Le format est agréable et le contenu est varié. Des brèves et des articles courts avec des témoignages et des enquêtes qui mettent à mal bien des idées reçues. Qui a parlé de plombiers polonais ? Et de nombreuses pages dédiées à la culture dans lesquelles j’ai appris que le plus grand HLM du monde se trouvait dans la banlieue romaine (1 € symbolique à celle ou celui qui trouve le numéro de la page).
Des articles plus longs et bien documentés qui apportent enfin au lecteur l’information qu’il cherchait depuis des années. Trois dossiers m’ont particulièrement intéressés :
– une revue de 10 projets d’envergures pour consolider l’édifice européen et sortir de la crise économique ; il y est entre autres question du système de navigation Galileo et de l’Institut Européen de Technologie à Budapest, concurrent potentiel du MIT,
– un article agréable et plus léger – mais dont le contenu n’est pas à sous-estimer – sur les « héros européens » ; mettre en avant des modèles issus de tous les domaines afin de donner des repères, voilà une excellente idée,
– finalement, un article synthétique mais riche sur la création d’Universités d’élite en Allemagne, projet dont je débats régulièrement avec mes étudiants ; comme quoi il n’y a pas que la France qui a entreprit une réforme de ses Universités.
Le tout présenté avec une maquette moderne et agrémenté de belles photographies.

Bravo mesdames et messieurs les journalistes. Il fallait le faire.
Je ne peux souhaiter qu’une chose : longue vie à l’Europe, longue vie à l’Européen.

Validation de l’année universitaire !

Je viens de lire sur le site web du Libération que les syndicats Snesup-FSU et Unef, les collectifs Sauvons l’Université et Sauvons la Recherche viennent de signer un appel solennel afin que tous les étudiants puissent voir leur année et leurs diplômes validés !

D’accord, mais à condition que les blocages cessent, que les cours soient tous rattrapés et que de véritables séances d’examens soient organisées cet été.
Sinon, pour les plus  » agités « , j’ai une idée nettement meilleure : à la rentrée 2009, je propose que l’on donne directement à tous les étudiants inscrits à l’Université le diplôme de leur choix. Finalement, à quoi peuvent bien servir les cours et les examens ? Je vous le demande. Et puis tant qu’à faire, on pourrait supprimer tous les enseignements et attribuer les diplômes à la naissance !

Un tel appel prononcé par des organisations reconnues (voir le contenu sur Liberation.fr)  est, me semble-t-il, dangeureux. L’université française est en perte de vitesse et mise à mal par trois années consécutives de perturbations des cours et des activités de recherche, grèves et manifestations en tout genre contre le CPE, puis la LRU et aujourd’hui la Masterisation, l’autonomie et le changement de statut des enseignants-chercheurs. Que l’on se batte contre certaines de ces réformes, naturellement et avec vigueur. Mais sans sacrifier la valeur des diplômes et sans dégrader la qualité de nos Universités que bon nombre d’étudiants étrangers commencent à déserter au profit d’institutions  » plus stable « .

Grippe Mexicaine et théories du complot

Comme prévu, le soleil s’est levé ce matin…
Mais l’Organisation Mondiale de la Santé vient de relever son niveau d’alerte de 3 à 4 sur 6. L’épidémie de grippe porcine, ou grippe mexicaine – ce qui indique l’origine supposée et traduit mieux le fait qu’elle se transmet d’homme à homme –  s’étend doucement à travers la planète. A lire la presse, la panique semble s’emparer des populations et les théories du complot les plus variées refont surface et se propagent à grande vitesse sur Internet.

Voilà quelques exemples savoureux que j’ai trouvé dans le quotidien Le Monde :
La grippe porcine aurait été développée en laboratoire avant d’être diffusée délibérément dans le monde : les gouvernements auraient mis en place une force secrète pour créer et diffuser un virus très virulent afin de limiter l’accroissement de la population mondiale. Le virus serait une tentative (échouée) pour assassiner le président américain Barack Obama lors de sa visite au Mexique. Le virus serait le fruit d’une entreprise pharmaceutique qui tenterait de promouvoir un nouveau vaccin.
Tout cela reste très classique. Malgré les outils informatiques, l’imagination fait défaut.
Quid des extraterrestres ? Et Dieu là dedans ? Al-Qaida ? Pourquoi pas un méchant communiste voulant, en aggravant la crise actuelle, porter un coup d’arrêt définitif à la marche triomphante du libéralisme ? Le résultat d’un accord secret entre la SNCF et la Deutsche Bahn pour terrasser l’alliance Sky Team ? Allez, messieurs les amateurs de la série X-Files, faites fonctionner un peu vos neurones avant que la grippe ne pointe son nez.

Tir d’une fusée nord-coréenne

Le dictateur Pyongyang  se moque des menaces et des condamnations, au grand désespoir de nombreux pays dont le Japon, les Etats-Unis et les états européens.
La Corée du Nord vient en effet de procéder ce dimanche avec succès au lancement d’une fusée à longue portée, ce qui démontre ses capacités en matière de technologie de missiles balistiques. Le spectre de la menace nucléaire nord-coréenne refet surface.
L’ONU a fermement condamné ce tir, les Etats-Unis parlent de  » provocation « , la Chine minimise l’événement et appelle à la retenue et Séoul met ses troupes en état d’alerte. Malgré les protestations qui fusent de toutes parts, cet acte, démésuré et parfaitement stupide pour un pays dont la population agonise, démontre notre impuissance à désarmer Pyongyang et à faire sortir la Corée du Nord du côté obscur.

Première bougie

Ce blog a un an aujourd’hui.

Je tiens à remercier encore une fois Joël, sans qui ce blog n’aurait jamais vu le jour.
Un grand merci également à tous les lecteurs de mes articles et brèves – 96 en douze mois, c’est un bon début – car se sont eux qui donnent finalement un sens à tout ça, n’hésitant pas – et c’est tant mieux – à commenter et critiquer mes écrits et points de vue. Surtout, continuez !
Tout au long de ces douze mois intenses, mouvementés et remplis d’une actualité abondante, je me suis exprimé lorsque je l’ai jugé nécessaire ou bien simplement par envie de partager avec vous un événement, une émotion, une réflexion. Je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin, et j’espère de tout coeur que nous continuerons cette aventure ensemble pour apporter notre petite pierre à l’édifice qu’est la société humaine du XXIème siècle.

Pif, Playmobil et Tagada

J’ai deux mauvaises nouvelles et une bonne.

Le magazine mythique français Pif gadget, fondé en 1969 sous l’égide du parti communiste, a été placé en liquidation judiciaire mercredi dernier. Cette fois-ci, je crois que ça en est terminé des aventures de Pif le chien, Hercule, Placid et Muzo et tous leurs compères. Terminé aussi les gadgets plus incroyables les uns que les autres. La faute aux subprimes ? Pas glop, pas glop comme dirait Pifou…
J’invite les nostalgiques à consulter le site Pif-collection. Et puis qui sait, Pif renaîtra peut-être dans un avenir meilleur. En tous cas, la sauvegarde de Pif-gadget aurait du être la 1001ème mesure du plan de relance. Mais à quoi pense donc notre gouvernement ?

Mais où avait-il pu trouver l’idée de cette superbe coupe au bol ! Les deux milliards de petits personnages de plastique aux mains en forme de pince et qui ont fait rêver et voyager des générations d’enfants (dont je fais partie, je l’avoue) sont orphelins. Hans Beck, le père des Playmobils, est décédé vendredi dernier. Sale temps pour les gens biens. Chapeau bas cher Monsieur, et merci encore pour tous ces moments de joie.

La fraise Tagada fête ses quarante ans, et moi mes trente-six. Cette friandise dont nous nous sommes tous gavés (si, si, même moi et jusqu’à la crise de foi) fût inventée en 1969 au sein du groupe de confiserie Haribo. Et vous savez quoi ? Les ventes de cette petite fraise à la gélatine si délicieuse ont nettement progressé en 2008. Messieurs les traders et les banquiers, voilà une valeur sure ; tenez vous donc à distance.

Les coulisses de Bruxelles

Il s’agit du blog du journaliste français Jean Quatremer, grand spécialiste des questions européennes.
Je suis tombé sur ce blog par hasard en consultant la version électronique du journal Libération alors qu’il existe depuis 2005 ! C’est vraiment dommage. C’est donc pour cela que j’en fais aujourd’hui la publicité et que je vous invite grandement à aller vous ballader régulièrement sur ces pages web où il y a beaucoup à apprendre pour enrichir le débat et la pensée : Les coulisses de Bruxelles, UE.
Le dernier sujet traité par Jean Quatremer concerne une éventuelle explosion de la zone euro sous l’effet des fortes pressions engendrées par la crise économique actuelle. L’article est très complet et fort intéressant. Sa lecture permet d’alimenter certaines réflexions sur la stabilité dans le temps de l’Union Européenne, ses points faibles et sa fragilité potentielle. Les américains, Barak Obama en tête, se demandent si le modèle américain, pour ne pas dire l’Amérique, survivra à la crise. Mais qu’en est-il de l’Europe ? Et si demain cette magnifique construction venait à s’effondrer ?

Ordures ménagères

Le conflit entre la communauté d’agglomération et une partie de ses éboueurs s’enlise. Après plus de trois semaines de grève, aucune solution n’a encore était trouvée. Les ordures s’entassent donc dans les rues de l’agglomération, ce qui lui donne une sorte de caractère moyenâgeux dont on se passerait, et le retour des températures positives n’arrange rien. Sans prendre partie, je considère cependant qu’il y a un réel dysfonctionnement au sein du conseil de l’Agglo qui n’a pas su (ou pas voulu) mettre en place un système parallèle d’urgence de collecte des déchets pour répondre à la situation de crise qui s’installe. Faudra-t-il attendre de voir des flots de rats parcourir nos rues ? Espérons que non et souhaitons qu’une solution au problème soit apportée dans les jours qui viennent.

D’un autre côté, cette situation de crise a du bon, dans le sens où elle fait prendre conscience aux citoyens et habitants de l’agglomération orléanaise de l’effroyable quantité d’ordures ménagères que nous produisons par jours. En moyenne, chaque française produit 350 kg de déchets par an et cette masse augmente chaque année de 1 à 2%. Cette quantité passe relativement inaperçue à nos yeux grâce ou à cause des efficaces services d’enlèvement dont nous pouvons ici féliciter les agents. Seulement 20% de nos déchets ménagers sont recyclés, le reste étant enfouit ou bien incinéré. Il reste donc encore de nombreux efforts à faire, et cela dans plusieurs directions :
– réduction du volume des déchets par la valorisation (vente de produits de seconde main, échange) et la réduction des emballages,
– tri sélectifs des déchets,
– recyclage des matériaux (verre, métaux, papiers…) et des produits organiques,
– récupération d’énergie et fabrication de biogaz.
Une autre manière de réduire de manière significative et rapide la quantité de déchets produits par foyer consisterait à faire payer la taxe d’enlèvement au prorata de la quantité. En d’autres termes, une taxe au kilogramme. Il s’agit de la mise en place d’une redevance incitative. Les pays qui l’on mis en place ont constaté une diminution significative de la masse d’ordures produite. Ainsi, en forçant un peu la main du consommateur à l’origine des déchets, on favorise rapidement une situation gagnant-gagnant pour les collectivités, les citoyens et surtout l’environnement.