Deux semaines

De l’eau a coulé depuis mon dernier billet. La vitesse à laquelle s’enchainent les événements sur cette planète est affolante. Il y en avait pourtant des choses à dire, des faits à commenter. Mais trop accaparé par les travaux de recherche de mon équipe (analyse de récentes données, réflexion sur nos résultats, écriture d’articles) et par la préparation de projets à venir, je suis resté spectateur, ne trouvant pas le courage d’écrire une fois la nuit bien entamée.

Rembobinons le film des quinze derniers jours. Au hasard : la fin des primaires socialistes et le sacre de F. Hollande, les turbulences sur la zone euro, le retrait programmé d’Irak des troupes américaines, la coupe du monde de rugby (Quelle finale !), la mort de Kadhafi et la fin de l’intervention de l’OTAN en Libye, une conférence de l’ambassadeur du Portugal(1), les élections libres en Tunisie (j’y reviendrais sans doute cette semaine), la possible perte du AAA pour la France, les inondations en Thaïlande, le décollage réussit d’une fusée Soyouz depuis la base française de Kourou et cetera…

Tout cela est ébouriffant, n’est-ce pas ?
Histoire de souffler un peu, de prendre du recul et de faire le plein d’énergie, j’ai passé le weekend à Rochechouart après un vendredi en déplacement à Limoges d’abord chez SOREVI, puis dans les nouveaux locaux universitaires du pôle européen de la céramique avant de finir à l’ENSIL. Randonnée samedi de 25 kilomètres dans la forêt de Cognac. Un soleil radieux. Un vrai bol d’air. Lecture et repos le reste du temps. Retour tranquille à la maison le dimanche où j’ai terminé la journée en bricolant. Me voilà ressourcé. La preuve : cet article.

(1) J’ai assisté le jeudi 13 octobre à la faculté de droit d’Orléans à une conférence donnée par Francisco Seixas da Costa, l’actuel ambassadeur du Portugal en France. Cette conférence était organisée par le MEF-Loiret, mouvement présidé par mon ami Yves Clément auquel j’appartiens depuis plus bientôt deux ans. L’essentiel de cette passionnante conférence était naturellement focalisé sur l’Europe avec la vision d’un homme qui participe activement depuis le début des années quatre-vingt (le Portugal a adhéré à l’UE en 1986) à la construction de l’édifice. Deux points du discours m’ont plus spécialement marqués : i) il serait dommage et fortement préjudiciable que l’Europe de demain se bâtisse sur des relations purement vénales, ii) les traités devront être rapidement modifiés pour conduire à une meilleure gouvernance, en particulier de la zone euro (allons-nous enfin tendre faire un fédéralisme ?). J’ajouterai que dans cette période difficile, la France et l’Allemagne ne doivent ni négliger ni oublier leurs partenaires.

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