J’ai regardé hier soir pour la nième fois ce film de Seann Penn. Je ne m’en lasse pas. Tout comme je ne me lasse pas de la lecture du livre du Jon Krakauer.
La quête du bonheur d’Alexander Supertramp, alias Christopher McCandless, qui le conduira de la Géorgie à l’Alaska, où il mourra en paix dans le bus n°142 de Fairbanks, n’en finie pas de me fasciner et de m’interpeller. Quelle superbe et glorieuse épopée. Quel merveilleux voyage initiatique fait de rencontres, d’échanges, de leçons.
On aurait aimé une autre fin, naturellement. Nombreux sont ceux qui ont vu dans Alexander un jeune homme prétentieux et dépourvu de sentiments. Mort stupidement car se croyant invincible. Je n’y crois pas. Ce n’est pas par défi qu’il a choisi de se perdre dans les infinies contrées de l’Alaska mais bien pour explorer les limites de la solitude en se retirant du monde moderne. Juste avant de mourir, il écrira sur la page d’un livre : « Happiness only real when shared ». Preuve qu’il avait finalement trouvé la vérité.
Je vous laisse méditer ses mots…
Un Buddah des temps modernes
Exactement !
Coupé dans son élan…