La carte et le territoire

C’est le titre du dernier roman de Michel Houellebecq. Celui avec lequel il a obtenu le prix Goncourt (voir mon billet du 8 novembre).
Comment ne pas aimer ? J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, dans la vie de Jed Martin. Sans doute parce que j’étais sur mes gardes ; on ne plonge pas comme ça dans une oeuvre de M.H. Mais une fois rassuré par la force du texte, j’ai dévoré les 400 pages au travers desquelles il décrit à merveille – comme seul lui sait le faire – la France et le Monde d’aujourd’hui et peut-être celui de demain. Voilà revenu le véritable M.H., l’auteur prodige de Les particules élémentaires et de Plateforme. Un roman français qui fera date, je n’en doute pas. Quant au prix, il est amplement mérité.

Page 330 du roman, on peut lire au sujet de l’économie :
« En quoi est-ce qu’une discipline qui ne parvient même pas à faire des pronostics vérifiables pourrait-elle être considérée comme une science ? ».
Je suis entièrement d’accord avec ces propos. L’économie est une croyance, avec ses dogmes, mais certainement pas une science. Et une croyance qui ruine des millions de vie.
L’indice CAC 40 vient de passer aujourd’hui au dessus des 4000 points ; cela n’était pas arrivé depuis avril dernier. A croire que tout va bien. Pour certains, sans doute…

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