Monts de Blond… et ailleurs

Je rentre d’une randonnée dans les monts de Blond en Limousin. J’ai, hélas, mal choisi mon jour. J’ai marché près de six heures sous la pluie, avec de temps à autre de belles averses. J’ai aussi subi quelques rafales de vent. J’ai donc raccourci le parcours initial. Je n’ai parcouru qu’une vingtaine de kilomètres ; j’ai rebroussé chemin un peu avant le Rocher des fées. Je suis rentré trempé au gîtes que nous louons vers le Haut Dieulidou dans les environs d’Oradour-sur-Glane, village tristement célèbre pour le massacre de sa population le 10 juin 1944 par des troupes de la Wafen-SS. Mais peu importe mon état à l’arrivée, je suis tout de même content d’avoir pu marcher non loin de ma terre natale. Je n’étais pas allé dans les monts de Blond depuis plus de dix ans. De beaux souvenirs en tête.

Comme à mon habitude lors de mes randonnées, j’ai ramassé aujourd’hui les détritus et les ordures que les autres — mais qui ? — jettent un peu partout sans se soucier de l’impact. Une maigre contribution à la préservation de l’environnement, mais à plusieurs ça peut changer le cours des choses. En langage geek : l’intégrale de dx de 0 à l’infini tends vers l’infini…
J’ai vu du mieux en 25 années de randonnée, mais on est encore loin du zéro déchet. C’est un problème d’éducation, uniquement. Il faut expliquer, sensibiliser. Et cela dès le plus jeune âge. On a beau découvrir toutes les semaines des exoplanètes, dont certaines pourraient être habitables, on ne quittera pas de si tôt notre planète bleue. Il faut donc protéger notre maison et ne pas croire que lorsque celle-ci sera devenue invivable pour l’homme — sans doute dans quelques décennies au rythme où l’on exploite les ressources, pollue, détruit, se reproduit — on pourra simplement aller s’installer ailleurs.
Notez bien que je ne dis pas que c’est impossible. Je pense même le contraire. La Physique ne s’y oppose pas. Mais nous ne sommes pas du tout prêt technologiquement. Il va nous falloir beaucoup de temps pour être capable, sous une forme ou une autre, de voyager dans l’espace sur de très longues distances. L’équation est donc simple : l’espèce humaine vivra-t-elle assez longtemps pour être capable d’explorer sa galaxie et au-delà ? Je ne serai pas du voyage quoi qu’il advienne, mais je le souhaite vraiment.

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