Une belle page de l’histoire de l’humanité se tourne

Avec le décès hier de l’astronaute américain Neil Armstrong, premier homme a avoir foulé le sol d’une autre planète, en l’occurrence la Lune, le 21 juillet 1969 lors de la mission Apollo 11. Bon vent Monsieur Armstrong, et un grand merci pour cette grandiose aventure humaine dont les empreintes mettront des millénaires à s’effacer du sol lunaire.

Depuis la série des missions Apollo, c’est le calme plat malgré la vague d’espoir et de possibilités suscités. Il y a bien sûr la Station Spatiale Internationale et l’exploration de la planète Mars par des sondes et des robots. Mais l’Homme n’a jamais dépassé la proche banlieue terrestre. Avec le report, pour ne pas écrire l’abandon, des programmes lunaire et martien habités par les Etats-Unis et la Chine (l’Europe n’y a jamais songé), l’être humain ne foulera pas demain un sol extraterrestre. Mais je ne pense pas que de tels programmes soient prioritaires même s’ils renferment une part de rêve et de magie qui donne envie.
Pour ma part, je milite pour une exploration systématique du système solaire à l’aide de sondes. C’est à la fois simple, sans risque et peu onéreux. Il s’agirait, à une époque où la survie de l’humanité est sans doute en jeu, de mieux comprendre nos origines, notre unicité et notre fragilité, d’établir la liste des ressources disponibles et exploitables et de trouver un refuge potentiel, au cas où.

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