Estelle et moi avons participé hier soir au restaurant Le Madagascar à Olivet en compagnie de plusieurs amis à un dîner-débat sur le thème des Travailleurs pauvres en Europe.
Cette très agréable et riche soirée était co-organisée par le Mouvement Européen France – Loiret et l’association Le Club A45.
Le MEF est une association trans-politique qui prône la création d’une Europe fédérale. Pro-européen convaincu, j’ai adhéré à la section du Loiret (présidée par Yves Clément) il y a maintenant plus d’un an. J’invite tout ceux qui pense que la construction d’une Europe unie et forte est la seule solution pour faire face au défis à venir à rejoindre ce mouvement.
Le Club A45 regroupe des acteurs de la société civile orléanaise issus de la diversité et dont les objectifs sont la promotion de la tolérance et du respect entre les peuples, la lutte contre les préjugés et l’action citoyenne.
Christophe Biseux, professeur à l’Université de Cergy-Pontoise et vice-président du MEF-Loiret, a donné une conférence synthétique, brillante et claire sur le sujet des working-poors. S’en est suivit un tour de table sympathique et enrichissant puis un débat ouvert, très fécond et respectueux qui, sans aucun doute, a permis à chacun de progresser et cheminer sur le problème de la pauvreté croissante dans les pays dits riches et évolués et ses remèdes éventuels.
Parler des travailleurs pauvres au restaurant Madagascar, c’est un peu comme etre sur le Yacht de Bollore apres un discour sur les pauvres.
L’artistocratie aimait aussi beaucoup parler des ses pauvres, jusqu’a ce qu’on leur coupe la tete.
En co-organisant cette soirée, je m’étais dit en moi même qu’il y aurait bien quelqu’un pour faire ce genre de remarque à la c.. !
« A Madagascar », c’est aussi un clin d’oeil !
Et si vous saviez ce que certaines et certains d’entre nous font dans l’ombre et bénévolement, à leur petite place, pour lutter contre la pauvreté, vous auriez peut être un autre regard.
Je te reconnais bien là, Luc !
On est très loin du monde de Bolloré et ses amis, tu le sais.
Il s’agissait de se réunir en un lieu convivial pour traiter d’un sujet grave auquel un grand nombre des membres des deux associations sont confrontés au quotidien.