Temps mort

Je n’ai pas été très actif sur ce blog depuis plusieurs semaines. Il y a avait pourtant de nombreux sujets à commenter et à débattre comme la réforme des retraites en France, la guerre en Ukraine, les faillites boursières aux Etats-Unis, les procès de l’ancien président Donald Trump, l’IA et bien d’autres. Mais j’ai été très accaparé par la gestion du laboratoire ICARE du CNRS dont j’ai pris la co-direction depuis le 1er janvier de cette année. Je découvre le métier de directeur d’une unité de recherche. Il y a des bons et des mauvais côtés, des moments faciles et d’autres plus difficiles. La tâche reste cependant prenante et fort intéressante d’autant plus que les défis à relever pour l’avenir du laboratoire sont nombreux et complexes (pyramide des âges, développement durable, contexte international, grands enjeux) sachant que l’on ne maîtrise pas tout, loin de là, et que l’on doit composer avec la politique de site, de la Région, du CNRS et celle du Ministère. Un fascinant jeu d’équilibre. Malgré cette nouvelle fonction, je n’ai pas arrêté de faire de la recherche. C’est impossible. J’ai diminué l’allure mais les travaux se poursuivent au sein de ma formidable équipe sur les propulseurs Hall, les moteurs à carburant solide, les nouveaux ergols et l’utilisation de l’apprentissage automatique (machine learning) en propulsion ionique entre autres.
De surcroît je me suis marié au mois d’avril dernier. Une belle et émouvante cérémonie en présence de notre fils Paco et une formidable et inoubliable journée de célébration en famille. Je ne regrette rien après vingt-quatre années d’hésitation.

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