Une année déjà que nos vies sont rythmées par l’épidémie de SARS-CoV-2 ou COVID-19. Le temps passe. Mi-Mars 2020. Le premier confinement allait débuter. Expérience nouvelle. Deux mois au ralenti, couper physiquement du Monde. Plus de trois mois dans notre maison, n’ayant réintégré le laboratoire qu’à partir de la mi-juin. Un léger vent de liberté en été, la famille et quelques amis retrouvés, mais la pause aura finalement été de courte durée. Le deuxième confinement aura débuté alors que j’étais en vacances avec mon fils en Limousin. Puis ce dernier fût remplacé par le couvre feu qui est toujours d’actualité malgré l’arrivée des vaccins en début d’année. Certains ont cru naïvement, d’autres ont fait croire, que tout allait être réglé en quelques semaines ou quelques mois. Il n’en est rien car le défi est gigantesque, du jamais vu en fait. On peut espérer une situation moins tendue cet été puis la fermeture (provisoire ?) de la parenthèse en fin d’année. Le gouvernement fait tout ce qu’il peut avec les informations dont il dispose. Je ne les blame nullement ; ils « font le job », plutôt bien. Les autres pays ne font pas mieux. Reste le cas de la Chine. Mystère sur lequel il faudra un jour faire toute la lumière.
Et après ? Le monde aura changé, la société se sera transformée à n’en pas douter. Celle-ci sera plus numérique, plus surveillée encore avec moins de mouvements. L’épidémie n’aura finalement qu’accéléré la transformation et la transition. Tout c’est fait plus vite, peut-être trop vite. Cette nouvelle société sera-t-elle meilleure, plus juste, moins violente, capable de résoudre les grands défis qui pointent à l’horizon ? Rien n’est impossible. Mais je suis perplexe.