Archives de l’auteur : Stéphane

Logo EP Team

Voici en exclusivité le logo de l’équipe de recherche en propulsion électrique du laboratoire ICARE. Les lettres majuscules EP forment bien sûr l’acronyme de Electric Propulsion. Pourquoi avoir choisi l’anglais à la place du français me demanderez-vous ? Pour que notre logo soit compréhensible par le plus grand nombre et parce que nous évoluons dans un milieu où l’anglais est la langue dominante.

L’envie d’un logo m’a en fait été suggérée de manière inconsciente par mes collègues américains et australiens qui hésitent moins que nous européens à se mettre en avant et à se démarquer. A notre tour donc de s’afficher.
Ce logo est l’aboutissement d’un long travail collectif qui a donné lieu à des discussions passionnées et à de nombreuses tentatives. La version finale de notre logo doit beaucoup à Denis et Romain qui ont proposé les premiers modèles et surtout à Joël qui a su mettre en image nos idées et notre vision.

Premier tir du P2D2

Propulseur P2D2 en tir avec du krypton

Il y a deux semaines, le propulseur de Hall P2D2 a effectué avec succès son tir de validation dans la petite chambre à vide qui lui est dédiée. La photographie ci-dessus montre le P2D2 en tir avec du krypton à 150 V dans une chambre de 30×30×30 cm3. Cette semaine le propulseur a fonctionné sans problème avec du xénon à 250 V.

Le P2D2 (acronyme pour Petit Propulseur De Démonstration) a été développé et construit dans l’équipe par Julien Vaudolon à la fin de sa thèse de doctorat. Il s’agit d’un propulseur à aimants de moins de 3 cm de diamètre qui opère nominalement à une puissance de 100 W. La version actuelle présente une topologie magnétique standard. Une version en configuration à écrantage magnétique est en cours de mise au point. En parallèle, une cathode de petite taille est en développement sous la direction de Romain Joussot. La réalisation de la chambre à vide et les essais du propulseur ont été menés par l’ensemble de l’équipe, mais je tiens à remercier plus particulièrement Denis, Lou et Guillaume pour leur enthousiasme et leur efficacité.

Cet ensemble est destiné aux études et à l’optimisation des propulseurs de Hall de petites dimensions et travaillant à des puissances ≤ 100 W. De tels propulseurs pourraient équiper des micro-satellites opérant en orbite basse et destinés à l’observation, aux communications et à des expérimentations.
Néanmoins, l’objectif premier de cet expérience est d’une autre nature. Elle a été conçue pour une exposition au Palais de la Découverte à Paris qui aura lieu du 21 Mars au 29 Mai prochain dans le cadre du programme Un Chercheur – Une Manip. L’exposition s’intitule : Explorons l’Univers avec la propulsion ionique. Il s’agit de faire découvrir au plus grand nombre la propulsion électrique pour les véhicules spatiaux. C’est la première fois qu’une expérience de cette envergure est construite de A à Z pour ce programme. Un beau défi que notre équipe a su relever en un temps relativement cours, moins d’un an, en grande partie grâce à la volonté de mon amie Sedina. Je remercie aussi nos sponsors sans qui le P2D2 et son installation n’aurait jamais vu le jour : Le CNRS, le CNES, le Palais de la Découverte, ICARE et le LabEx Caprysses.

Rendez-vous au Palais de la Découverte à partir du 21 Mars.

2084. La fin du monde.

Il s’agit du titre du dernier livre de l’auteur algérien Boualem Sansal.
J’ai terminé la lecture de l’ouvrage il y a quelques semaines. Lisez-le à votre tour.
Sans doute le meilleur livre de l’année 2015. Sansal aurait largement mérité le prix Goncourt même s’il a obtenu d’autres prix prestigieux tel que le prix de l’Académie française.

2084. Vibrant hommage à 1984 de George Orwell naturellement.
Sansal traite de la dictature. Après une ultime guerre que l’on imagine nucléaire, il ne resterait plus que l’Abistan, vaste empire aux frontières inconnues qui doit son nom au prophète Abi, «délégué» sur Terre du dieu Yölah. J’ai trouvé le livre terrifiant, plus encore que 1984 ou Le meilleur des mondes d’Huxley. Car il n’y a pas d’échappatoire. On est soumis ou mort, sauf à être un membre de l’élite. Sansal démontre dans cet ouvrage admirable les mécanismes qui conduisent à la soumission des peuples : l’appauvrissement du langage et la modification de l’histoire, voire son effacement. Que pensez alors aujourd’hui de la dégradation du français, de l’anglais et de bien d’autres langues et de l’abrutissement en temps réel via les programmes télévisuels et Internet. La machine est-elle en marche ?
Il y a bien sûr un autre facteur clé dans le livre de Sansal : la religion, grande farce à mes yeux et prétexte à tous les abus. L’écrivain algérien s’inquiète, à juste titre, de la montée de l’islamisme et de la terreur qui lui est associé. Nul doute que les fous d’Allah ont inspiré l’auteur. Michel Houellebecq, auteur entre autres de Soumission dont j’ai parlé sur ce blog, s’est dit admiratif de l’oeuvre de Sansal et estime que le futur décrit dans 2084 est plausible. Je le crois aussi, sous la forme d’un extrémisme religieux décrite par Sansal, ou une autre, basée par exemple sur la technologie.

Faut-il déjà programmer Ariane 7 ?

Le lanceur européen Ariane et sa privatisation via l’entreprise ASL, voilà un sujet de conversation qui revient souvent dans l’équipe. Ce sujet a naturellement animé nos pauses en ce début d’année 2016, après la récupération le 21 décembre dernier du premier étage d’une fusée Falcon 9 de la société Space X. Une prouesse technique qui marquera le domaine de la conquête spatial. Cet étage est d’ailleurs destiné à finir ses jours dans un musée.
La société du milliardaire Elon Musk a annoncé vendredi qu’elle venait de tester le ré-allumage au sol de l’étage récupéré. Tous les acteurs de l’astronautique et tous les amateurs attendaient cette étape avec impatience. Et ce fût un succès (lire par exemple l’article de SpaceNews). Un très bel exploit qui couronne un travail acharné et une volonté à toute épreuve mais qui ne fait pas plaisir à tout le monde, loin de là.

Le prochain lanceur européen sera Ariane 6, dont la livraison est prévue vers 2020. Il s’agit entre autres de répondre à l’offre de Space X et des autres concurrents en développant un lanceur plus léger et mieux adapté qu’Ariane 5 aux futures générations de satellites. Ces derniers temps on a pu lire dans la presse, spécialisée et non (je vous recommande en particulier l’article paru sur le site de l’IVERIS), de très nombreux articles qui remettent en cause le modèle choisi pour Ariane 6 avec deux critiques majeures : la privatisation, qui de fait met l’ESA et les états européens à l’écart, et le double jeu d’Airbus D&S qui se retrouve fabricant de satellites et de lanceurs. Il faudra également voir comment fonctionne l’association entre ASL et Arianespace, la société française chargée de la commercialisation des lanceurs de l’ESA, Ariane et Vega. La privatisation était à mes yeux nécessaire pour garantir une réponse rapide, et j’espère efficace, face à la montée en puissance des américains, indiens, japonais, coréens et chinois. Quant à la position d’ADS, l’avenir nous dira si les clients sont réticents ou non.
Mais avec le double succès de Space X, une autre question se pose désormais. Ariane 6 est-elle déjà dépassée, alors même qu’elle n’a pas encore vu le jour  ? Autrement dit, l’avenir des lanceurs passera-t-il pas la réutilisation des composants. La réponse est complexe et il reste beaucoup de chemin à parcourir, même pour Space X qui a certes plusieurs longueurs d’avance. Le modèle économique est-il viable ? Rien n’est certain et l’échec, sur ce point là, de la navette américaine doit faire réfléchir. On gagne d’un côté avec l’utilisation des mêmes composants pour plusieurs lancements mais on perd de l’autre car on produit moins de composants. De plus il faut en parallèle augmenter le degré de fiabilité et minimiser la maintenance. Si les lanceurs réutilisables demeurent un doux rêve, Space X restera dans l’histoire, et Ariane 6 fera son chemin. Si, au contraire, il s’agit de la voie du futur, l’Europe risque encore une fois d’arriver en retard et de faire payer la facture à ses contribuables. Au pire, la belle lignée des lanceurs Ariane pourrait s’éteindre.

2015 est derrière

L’année 2015 est désormais derrière nous. On ne va pas s’en plaindre alors que l’on commémore actuellement les attaques contre Charlie Hebdo et la supérette casher. 2015 fut une année noire pour mon pays avec les sanglants attentats de janvier et novembre. Le terrorisme islamiste se répand sur la planète et jette des milliers de réfugiés sur les routes. La France et bien d’autres pays l’ont très payé cher en 2015. Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises, nous sommes en guerre, c’est aujourd’hui une certitude. Battons nous alors avec tous les moyens pour venir rapidement à bout de ce cancer qui ronge nos sociétés et pourrait faire basculer l’humanité dans une période sombre.
2015 est aussi l’année qui a vu en France le FN se rapprocher dangereusement du pouvoir lors des élections régionales du mois de novembre. Rien de très surprenant en réalité car ce parti d’extrême droite progresse depuis 30 ans. Les autres partis politiques ne font pas grand chose pour contrer le mouvement, si ce n’est crier au loup quelques semaines avant chaque grande échéance. Mais dans ce climat malsain, où le repli sur soi est à la mode, crier pourrait bien ne pas suffire en 2017. Il faut écouter ce que les électeurs du FN ont à dire au lieu de les stigmatiser, les éclairer et les rassurer, sortir de spirale basée sur les sentiments de peur et d’insécurité, et agir contre le chômage et les inégalités croissantes.

Internationalement parlant, l’année 2015 a aussi été mouvementée sur le plan économique : chute du cours des matières premières et du pétrole (le WTI est sous les 33 dollars), affaiblissement de la croissance chinoise, stagnation, voir régression en Europe, changement (enfin !) de cap de la réserve fédérale américaine, chaos sur les places boursières en Chine. Qu’annoncent tous ces événements que personne n’avait vu venir ?
Il n’y a pas que des événements tristes et douloureux, heureusement. Citons la COP 21 et la prise de conscience du risque encouru (rien moins que la disparition de l’espèce humaine), la rencontre entre Barack Obama et Raul Castro et la fin de l’épidémie d’Ebola en Guinée.

Sur le plan personnel, 2015 fût une belle année. Le contraste est frappant.
Paco a fait sa première rentrée scolaire. Estelle a animé son premier séminaire. Je suis devenu Directeur de Recherche. J’ai pu visiter le Kenedy Space Center et vu la navette Discovery. J’ai été invité au JPL à Pasadena. Mon équipe a confirmé l’intérêt de la configuration « sans parois » des propulseurs de Hall et  a développé un propulseur à plasma ion-ion à géométrie annulaire. J’ai aussi écrit un abrégé de propulsion électrique intitulé « Electric propulsion for satellites and spacecraft: established technologies and novel approaches » (36 pages, 190 références) pour le journal Plasma Sources Science and Technologies. Il devrait être publié au printemps prochains. J’ai dépassé la barre des 600 billets publiés sur ce blog.
J’espère que 2016 sera aussi riche et intense, voir d’avantage.

La Terre

Pour clore cette année 2015, je vous propose une récente et véritablement sublime photographie de la planète Terre prise depuis la Lune. L’image a été construite à partir d’une série de prises réalisées par la sonde robotisée LRO, pour Lunar Reconnaissance Orbiter, de la NASA lancée en 2009 et qui a pour vocation la cartographie précise de notre satellite dans le but de futures missions habitées. La manière assez complexe qui a permis la construction de cette superbe image dont on ne se lasse pas est détaillée sur le site de la mission LRO, où l’on trouve aussi de magnifiques images de la Lune.

Cette image de notre planète marquera je l’espère les esprits. Elle nous fait prendre conscience à la fois de la beauté de la Terre mais aussi de sa fragilité, petite sphère rocheuse protégée par une fine atmosphère et un champ magnétique. Il n’y a pas de planète similaire sur laquelle l’être humain pourrait vivre dans notre banlieue proche et l’exoplanète qui nous conviendrait – et qui reste à découvrir – n’est pas atteignable avec les technologies dont on dispose actuellement et dont on disposera dans les décennies à venir.
L’image de la sonde LRO fait bien sûr écho à deux autres photographies célèbres, auxquels j’ai fait référence lors de ma dernière conférence donnée à Orléans il y a quelques semaines. Il s’agit d’une part du « Lever de Terre », photographie prise par l’astronaute Bill Anders de la mission Apollo 8 en décembre  1968, et d’autre part du « Point bleu pâle » révélée par la Sonde Voyager 1 en 1990 alors qu’elle se trouvait à 6 milliards de kilomètre de la Terre.
Puissent ces trois photographies nous aider à trouver la voie de la raison et de la sagesse pour que demain ne rime jamais avec fin.

Post-scriptum.
Je n’ai pas eu le temps de commenter le formidable succès de l’entreprise Space X. Le 22 décembre dernier Space X a réussi à faire atterrir le premier étage de son lanceur Falcon 9, après trois tentatives ratées. La voie est désormais ouverte pour les lanceurs réutilisables à condition que le modèle économique soit viable. La prochaine étape de démonstration va consister à réutiliser un premier étage ayant déjà volé en faisant le moins possible de réparations et modifications. Un autre défi que l’entreprise d’Elon Musk devrait relever dans les mois qui viennent, histoire de ne pas perdre de temps. Les récents succès de Space X et de la société Blue Origin fondée par le patron d’Amazon Jeff Bezos avec son vaisseau pour le vol suborbital New Shepard, dans le domaine de la récupération de lanceurs démontrent une fois de plus le dynamisme des américains et leur esprit de pionner. Si l’option s’avère rentable pour le lancement de satellites, les européens et les autres puissances spatiales ont du soucis à se faire. Si ce n’était pas le cas, ces tentatives prouvent de toute façon le degré de maîtrise du système de, un gage de sécurité primordial.

 

Dette publique française

Le montant de la dette de la France s’élève désormais à 2105,4 milliards d’euros. Traduit en pourcentage du PIB on atteint 97,6. Ces mauvais chiffres sont issus d’une enquête publiée par l’INSEE. Il faut noter que cette dette publique englobe seulement la dette de toutes les administrations publiques. Nous voilà désormais parmi les plus mauvais élèves de l’Europe. Comment être alors crédible et donner des leçons ?

En dix ans, la France a doublé sa dette publique. En 2005, Dominique de Villepin, alors premier ministre, s’inquiétait et espérait un choc des consciences alors que le niveau de la dette venait de dépasser 1000 milliards d’euros. Dix ans plus tard le constat est amère. Toujours plus de dette, certes, mais en parallèle, toujours plus de pauvreté, de chômage, d’insécurité sociale. Le pouvoir d’achat chute, les inégalités se creusent et deviennent insoutenables, le financement de la santé et des retraites pour tous ne sera bientôt plus qu’un mirage. Il ne reste qu’une très faible lueur d’espoir.

Comment en sommes nous arrivé là ? Il y a bien sûr eu cette crise financière dont nous ne sommes toujours pas sortit. Mais ce n’est pas la cause principale, il faut arrêter de se chercher des excuses. La réponse est simple et sans appel. Les gouvernements successifs n’ont entreprit aucune grande réforme, malgré l’urgence, malgré les appels. Le monde change, vite, très vite, que cela nous plaise ou non. Il faut s’adapter, ou décliner.
Mon pays va mal. Les extrémistes progressent, en se nourrissant de la peur et de la misère que l’inaction de nos gouvernants ont créées. Il est temps d’inverser la machine et de changer de cap avant qu’il ne soit réellement trop tard. Mais qui aura le courage de relever le défi ?

Evasion spatiale

J’ai donné hier soir à l’hôtel Novotel d’Orléans la Source une conférence intitulée : Evasion spatiale – Objectif Mars. Et après ?
Cette conférence était organisée par le Crédit Agricole du Centre-Loire. Je tiens à remercier une fois de plus mon ami Johann pour m’avoir offert l’opportunité de parler de la conquête spatiale et de voyages interplanétaires.
La conférence présentait l’histoire, l’état de l’art et le futur des missions spatiales et de l’exploration. Je me suis focalisé sur l’aspect propulsion en exposant les contraintes imposées par l’équation de Tsiolkovsky, qui expliquent en grande partie pourquoi nous avons à ce jour seulement visité la Lune et pourquoi Mars demeure un objectif compliqué et coûteux. Quant au reste de notre système solaire, je ne vois pas l’homme s’y aventurer avant le siècle prochain.
J’ai passé un très agréable moment devant une assemblée d’environ 120 personnes. Les échanges et les discussions ont été nombreux et enrichissants. Ils ont duré plus de deux heures mais ont aurait pu palabrer toute la nuit. Je n’avais pas donné de conférence destinée au grand-public depuis plusieurs années. Ça me manquait en fait. J’ai pris beaucoup de plaisir hier soir à communiquer sur mon domaine de recherche et sur mon métier et à répondre du mieux possible à toutes les questions posées, parfois assez éloignées du thème choisi. Et par ces temps agités et gris qui nous confrontent à la fragilité de nos sociétés, j’espère aussi avoir apporté un peu de rêve.

Les diapositives que j’ai utilisé pour cette conférence sont disponibles ici.

Climat et insécurité

J’ai lu ce matin au petit-déjeuner un article signé Stéphane Foucart dans la version en ligne du journal Le Monde. L’article s’intitule : Climat d’insécurité. Je vous invite à le lire.
Cet article fait un lien très pertinent entre le terrorisme sous toutes ses formes et les changements climatiques. Car il y a bien un lien assez direct, qu’on l’accepte et veuille le voir ou non. La réflexion est particulièrement à propos après les attaques de Paris revendiquées par l’Etat-Islamique et l’ouverture prochaine du congrès international COP21 sur le climat.

Les modifications du climat entraînent localement des bouleversements qui confrontent les populations à un manque de ressources (eau, alimentation, énergie) et à une destruction de leur mode de vie. Se créent alors des zones très instables avec un accroissement de la pauvreté et une exode parfois massive qui engendre alors d’autres troubles dans d’autres régions. La misère, la pauvreté et le désespoir représentent un terreau fertile pour créer des bandits et des terroristes en puissance. D’autant plus que s’ajoute à cela une certaine frustration et un ressenti envers les pays riches tenus pour responsables.
Faute de s’attaquer au dérèglement de notre climat et aux problèmes liés (ressources, énergie, population) – le piège étant à l’heure actuelle de considérer ces problèmes comme secondaires face à la menace de l’EI – ce que nous vivons aujourd’hui en terme de terrorisme et de migrations pourrait apparaître bientôt comme dérisoire. Détruire Daesh et ses filiales ne suffira pas à endiguer les attaques barbares.

Bleu Blanc Rouge

Bleu, blanc, rouge.
Liberté, égalité, fraternité.
Les couleurs du drapeau de la France. La si belle et profonde devise de la République française qui trouve son origine dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

Suite aux tragiques événements du weekend dernier, les français sont en train de se réapproprier leur drapeau et leur devise. C’est tant mieux. Il faut porter haut et fort notre message de paix, de respect et de progrès. Il faut combattre toutes les formes d’obscurantisme.

J’aime nous voir porter nos couleurs et chanter La Marseillaise, notre hymne national. Soyons fiers de nos valeurs comme le sont nos amis américains. Et ne laissons pas les symboles de la France aux seuls partisans des thèses du Front National.